Les Roms, aussi dénommés Bohémiens, Gitans, Manouches, Romanichels, Sintis ou Tziganes, sont un ensemble disparate de groupes ethniques[1] initialement originaires du sous-continent indien, présent en France comme dans d'autres pays d'Europe. Les trois groupes principaux de Roms sont :
les Sintis ou Manouches, principalement installés en Italie, Allemagne et Grande-Bretagne[4] ;
les Gitans ou Kalés, dont la présence dans la péninsule Ibérique et le sud de la France est attestée depuis le Moyen Âge[5].
Il y aurait actuellement entre 150 000 et 350 000 Roms en France. Parmi eux, on dénombre environ 20 000 Roms de nationalité roumaine, bulgare, tchèque, slovaque, hongroise, moldave ou des pays de l'ex Yougoslavie (Serbie, Croatie, Kosovo notamment) dont la plupart sont arrivés dans les années 1990 comme ouvriers agricoles saisonniers et dont les plus pauvres vivent dans des campements précaires et bidonvilles répartis sur le territoire[6].
↑Roma signifie « gens » et Romani içel « groupe de gens » en Romanès.
↑Sinti signifie « du Sind » et Manouche est une abréviation de Romanichel.
↑Catherine di Folco, Rapport fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale (1) sur la proposition de loi de M. Jean-Claude Carle tendant à soutenir les collectivités territoriales et leurs groupements dans leur mission d'accueil des gens du voyage., Paris, Sénat, (lire en ligne)
↑« Où en est-on de l'hébergement des Roms en France ? », Le Monde, (lire en ligne).
↑"De nombreux Roms souffrent de préjugés et de stéréo-types largement répandus et sont victimes d’une discrimination massive en Europe." (en-GB) « ECRI General Policy Recommendation N°13 », sur European Commission against Racism and Intolerance (ECRI) (consulté le ).
↑Nonna Mayer, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale, « Section 5 : Le lent reflux des préjugés anti-Roms », dans La lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Année 2017, La Documentation française, (lire en ligne), p. 107 – 124