Chris Marker

Chris Marker
Description de cette image, également commentée ci-après
Sépulture de Chris Marker, au Cimetière de Montmartre.
Nom de naissance Christian Hippolyte François Georges Bouche-Villeneuve
Naissance
Neuilly-sur-Seine
Nationalité Drapeau de la FranceFrançaise
Décès (à 91 ans)
Paris 20e
Profession Réalisateur
Films notables La Jetée
Sans soleil
Le Joli Mai
Le Tombeau d'Alexandre
Le fond de l'air est rouge
Level Five
A.K.
Site internet chrismarker.org
chrismarker.ch

Christian Bouche-Villeneuve, dit Chris Marker (parfois écrit Chris. Marker[1]), est un réalisateur, écrivain, illustrateur, traducteur, photographe, éditeur, philosophe, essayiste, critique, poète et producteur de cinéma français, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Paris.

Pour le public, son œuvre renvoie à ses films majeurs : La Jetée, Sans soleil, Le Joli Mai, Le fond de l'air est rouge et Chats perchés. Pour l’essentiel, ce sont des documentaires, définis dès le départ, selon André Bazin, comme des essais cinématographiques.

Cependant, son œuvre d'ensemble ne se limite pas aux films qu'il a signés. En effet le réalisateur français collabore activement avec d’autres réalisateurs, écrivains, acteurs, artistes ou simples ouvriers : Costa-Gavras, Yves Montand, Alain Resnais, Paul Paviot, Yannick Bellon, Alexandre Medvedkine, Jorge Semprun, Benigno Cacérès, Thoma Vuille, Mario Ruspoli, Joris Ivens, Haroun Tazieff, William Klein, Mario Marret, Akira Kurosawa, Patricio Guzman. Il soutient également les jeunes, notamment le collectif Kourtrajmé et Isild Le Besco, en qui il voit « une nouvelle nouvelle vague »[2].

Tout au long de sa carrière, Chris Marker s’est attaché à observer les vicissitudes de l’histoire mondiale tout autant qu’individuelle, avec curiosité et discernement, avec poésie et émerveillement, avec ironie et souvent un regard amusé, parfois avec colère. Au centre de sa réflexion figurent la mémoire, le souvenir, la nostalgie du temps passé réinventé mais à jamais disparu.

  1. Dans une lettre reproduite dans le numéro 46 de la revue Vertigo, en , Marker indique que son insistance à une certaine époque pour ajouter un point après le prénom relevait d'une « private joke ».
  2. Chris Marker, « Verbatim », Libération,‎ (lire en ligne).

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