Claude-Victor Perrin

Claude-Victor Perrin
Victor, duc de Bellune
Claude-Victor Perrin
Claude-Victor Perrin, duc de Bellune, maréchal de France. Huile sur toile d'Antoine-Jean Gros, 1812, château de Versailles.

Surnom Victor
Naissance
Lamarche
Décès (à 76 ans)
Ancien 11e arrondissement de Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Artillerie
Infanterie
Grade Maréchal d'Empire
Années de service 17811841
Commandement 10e corps de la Grande Armée
1er corps de l'armée d'Espagne
9e corps de la Grande Armée
2e corps de l'armée d'Allemagne
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Toulon
Rovereto
Marengo
Friedland
Medellín
La Bérézina
Montereau
Craonne
Distinctions Grand-croix de Saint-Louis
Chevalier commandeur de l'ordre du Saint-Esprit
Grand officier de la Légion d'honneur
Commandeur de l'Ordre de la Couronne de fer
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
Boulevard Victor
Autres fonctions Président du collège électoral du département de Maine-et-Loire
Ministre plénipotentiaire auprès du roi de Danemark
Ministre de la Guerre
Famille Voir « Mariage et descendance »

Ministre de la Guerre

Claude-Victor Perrin, duc de Bellune (1808), né le à Lamarche et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et un maréchal d'Empire. Tambour dans l'artillerie en 1781, puis grenadier dans la Garde nationale, l'ascension de Victor sous la Révolution est rapide : il est général de brigade à l'âge de 29 ans et fait avec brio la campagne d'Italie, ce qui lui vaut d'être remarqué par Bonaparte. Il gagne ensuite son grade de général de division et obtient le commandement en chef de l'armée de Batavie sous le Consulat. Il est également ambassadeur au Danemark de 1804 à 1806.

Rappelé à l'armée, son intervention décisive à la bataille de Friedland, le 14 juin 1807, détermine l'Empereur à élever Victor à la dignité de maréchal d'Empire. Ce dernier est envoyé peu après en Espagne à la tête d'un corps d'armée, y alternant les succès — Espinosa, Uclès, Medellín — et les revers — Talavera, Chiclana et Cadix. Napoléon le rappelle à ses côtés en 1812 pour lui confier le 9e corps d'armée en vue de la campagne de Russie. En dépit de quelques échecs face aux forces russes, Victor s'illustre lors du passage de la Bérézina en résistant pied à pied aux attaques russes pour protéger la retraite de l'armée. Après avoir servi pendant les campagnes d'Allemagne en 1813 puis de France en 1814, il est grièvement blessé à la bataille de Craonne et n'exerce plus aucun rôle jusqu'à la fin des hostilités.

À la Première Restauration, Victor se rallie à Louis XVIII et le suit à Gand pendant les Cent-Jours. En récompense de sa fidélité, il est couvert d'honneurs et de décorations, et en 1821, fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre de la Guerre. Il continue à servir sous Charles X mais refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830. Il vit alors dans la retraite. Napoléon a émis ce jugement à son propos : « Victor est meilleur qu’on le suppose. Au passage de la Bérézina, il avait tiré très bon parti de son corps ».


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