Cosa nostra

Cosa nostra
Image illustrative de l’article Cosa nostra
Localisation de la Sicile (en rouge) sur la carte d'Italie.

Date de fondation XIXe siècle
Lieu
Territoire
Années actives XIXe siècle à nos jours
Ethnies présentes Sicilienne
Nombre de membres 123 familles, 2 400 affranchis et 5 000 associés.
Activités criminelles Narcotrafic, racket (de travaux publics et construction), extorsion, usure, détournement, contrebande, trafic d'êtres humains, proxénétisme, trafic d'armes, contrefaçon, corruption, assassinat, menace sur témoin, terrorisme et blanchiment d'argent.
Alliés

et autrefois :

Cosa nostra (« ce qui est à nous » ou « notre chose » en italien) est le nom de la mafia sicilienne (bien qu'une seconde organisation, la Stidda, soit implantée dans le sud de l'île). Elle est surnommée la Piovra (la « pieuvre ») pour ses réseaux tentaculaires. Les membres de Cosa nostra sont appelés « mafieux » en français, « mafioso » au singulier et « mafiosi » au pluriel en italien ; le terme « Mafia » désignait originellement Cosa nostra jusqu'à ce qu'on apprenne son véritable nom, lequel aurait commencé à être utilisé après la Seconde Guerre mondiale.

On parlait auparavant de mafia ou de Società onorata (l'« honorable société »), appellation qui viendrait du fait que la mafia sicilienne aurait eu des règles d'honneur strictes, telles que l'interdiction théorique du mensonge entre membres, de l'adultère et du proxénétisme. Aujourd'hui, la plupart de ces principes ont été nettement délaissés, notamment l'interdiction du proxénétisme et le mépris du trafic de stupéfiants, peut-être sous l'influence de la mafia américaine (25 familles italo-américaines). Du fait de l'émigration massive d'Italiens du Mezzogiorno à la fin du XIXe siècle, elle est également présente aux États-Unis et au Canada[4]. Elle était considérée par de nombreux spécialistes comme l'organisation criminelle la plus influente en Europe jusqu'à la fin du XXe siècle[5]. Mais la répression des autorités semble l'avoir affaiblie au profit de la 'Ndrangheta qui posséderait, depuis 2006, 80 % du trafic de cocaïne en Europe[6].

  1. « Mafia 'buys up its own island in the Caribbean' », sur The Independent, .
  2. « Cosa Nostra AG », sur mafiainafrica.investigativecenters.org.
  3. « Plusieurs membres de la mafia sicilienne arrêtés en Belgique », sur Le Soir,
  4. Last of 'untouchables' nabbed.
  5. Frank Furet, « Histoire de la Cosa nostra »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Banc Public no 115, décembre 2002, Bruxelles.
  6. (en) John Hooper, « Move over, Cosa nostra », The Guardian, 8 juin 2006.

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne