Dassault Mirage IV

Mirage IV
Vue de l'avion.
Un Mirage IVP au décollage en 2000

Constructeur Dassault Aviation
Rôle Bombardier stratégique
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 62
Équipage
1 pilote, 1 navigateur
Motorisation
Moteur SNECMA Atar 9K
Nombre 2
Type Turboréacteurs avec postcombustion
Poussée unitaire 68,65 kN
Dimensions
Envergure 11,84 m
Longueur Perche comprise : 23,49 m
Hauteur 5,40 m
Surface alaire 78,00 m2
Masses
À vide 14 500 kg
Avec armement 31 600 kg
Maximale 33 475 kg
Performances
Vitesse de croisière 1 913 km/h
Vitesse maximale 2 340 km/h (Mach 2,2, à 13 125 m)
Plafond 18 000 m
Vitesse ascensionnelle 12 588 m/min
Rayon d'action À 958 km/h et 13 125 m : 1 240 km
Avec réservoirs externes : 4 000 km
Armement
Interne Bombe nucléaire AN-11, AN-21 ou AN-22, ou une nacelle CT.52 de reconnaissance, semi-encastrées sous le fuselage
Externe Missile ASMP, 2 réservoirs externes de 2 500 L, conteneurs ECM, bombes classiques (charge maximale : 6 800 kg)

Le Mirage IV est un bombardier stratégique français dont les études ont débuté au milieu des années 1950. Entré en service en 1964, il fut le premier vecteur de la « triade » de la dissuasion nucléaire française. Sa carrière va durer plus de 40 ans (retrait du service en ), dont les dix dernières années seront uniquement consacrées à des missions de reconnaissance. À partir de 1960, le Mirage IV est l'un des quelques avions au monde (avec le English Electric Lightning et le Convair B-58 Hustler) capables de voler à Mach 2 soutenu pendant plus d'une demi-heure d'affilée. L'expérience du vol bisonique acquise servira ensuite au programme Concorde[1].

  1. Philippe Vougny (général de corps aérien, commandant les Forces aériennes stratégiques), « La mise en place et le développement de la première génération », sur Institut de stratégie (ISC), (consulté le ).

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