Goule

Goule
Description de cette image, également commentée ci-après
« Amine et la Goule », illustration du Conte de Sidi Nouman des Mille et Une Nuits, 1840.
Créature
Groupe Djinns
Sous-groupe Monstre
Habitat Cimetières
Proches Éfrit
Origines
Origines Folklore arabe préislamique
Première mention Les Mille et Une Nuits

La goule[1] (de l'arabe الغول, al-ghoûl ; féminin al-ghoûla ; « l'ogre ») est une créature monstrueuse du folklore arabe préislamique[2] qui apparaît dans les contes des Mille et Une Nuits. Elle forme une classe de djinns, comme les éfrits par exemple. Les goules changent de forme, prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celle d'une femme, mais elles sont reconnaissables à leurs pieds fourchus, seul élément constant de leur apparence[2].

Le mot « goule » vient de l'arabe « ghul », dérivé de « ghala » qui signifie « saisir »[3]. On retrouve ses homologues dans la mythologie hindoue (yogni et dakini), chaldéenne (utug et gigim, démons du désert) et slave (Baba Yaga)[4]. Le poète préislamique Ta'abbata Charrane décrit dans l'un de ses poèmes sa rencontre et sa lutte contre une goule[2].

La goule affectionne les cimetières, où elle déterre les cadavres pour s'en nourrir. La goule hante aussi le désert sous les traits d'une jeune femme et elle dévore les voyageurs qui succombent à ses appels, non sans rappeler les sirènes du récit de l’Odyssée. Dans les pays d'Afrique du Nord, de nombreux récits terrifiants destinés aux enfants ont pour personnage principal une goule[2], qui y joue souvent un rôle équivalent à celui du grand méchant loup.

  1. « Goule » sur le site du CNRTL.
  2. a b c et d (en) « Ghoul (Arabian mythology) », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. (en) Robert Lebling, Legends of the Fire Spirits : Jinn and Genies from Arabia to Zanzibar, I.B.Tauris, , 272 p. (ISBN 978-0-85773-063-3, lire en ligne)
  4. (en) « Thousand Nights and a Night notes: Ghuls »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne