Hartza qui signifie « ours, ourse » en basque[1], est un symbole de résurrection dans un grand nombre de mythologies, un des personnages centraux dans les carnavals basques qui se déroulent en hiver, et, même parfois un symbole religieux[2].
Plusieurs légendes basques évoquent la naissance d'un être supérieur dans des grottes: « Hartz-Kume » publié par Mayi Ariztia, 1982 ; « Joantxo Artza » publié par José Miguel de Barandiaran, 1972 ; « Harxko » publié par Jean Barbier, 1931. Ce personnage descend d'une femme qui a été capturée par un ours, et bien que sa filiation avec l'ours ne soit jamais précisée, il est toujours doté d'une force extraordinaire et d'une pilosité considérable. D'ailleurs, il réussit à déplacer l'énorme pierre qui scelle l'entrée de la grotte où sa mère était piégée à l'âge de cinq ans. Plus fort que tous les gens de son village, il cherche des amis qui, comme lui, sont dotés de pouvoirs extraordinaires, mais reste le plus fort et le plus intelligent, se distinguant avant tout par ses capacités d'aller et venir dans maison du Deabru (diable)[3],[4].