Histoire de la production du nickel

L'histoire des mines de nickel s'est adaptée à la géographie des gisements de ce minerai, qui se divise en deux grandes catégories, parmi lesquelles on retrouvera au fil de l'histoire les grands mouvements d'extraction minière du nickel : les latérites et les minerais sulfurés. Les latérites sont généralement situées dans les régions tropicales. On les exploite notamment en Nouvelle-Calédonie, en Indonésie, aux Philippines et à Cuba. On exploite ce minerai quand sa teneur en nickel dépasse 1,3 %, et la teneur en cobalt 0,1 %.

Contrairement aux latérites, la formation des minerais sulfureux, indépendante du climat, s'est essentiellement produite au Canada et dans le nord de la Sibérie. Ces gisements sont issus d'une poussée de magma au travers de la croute terrestre ou d'une concentration de métaux due à la présence d'eaux géothermales. Aux grandes régions productrices tropicales comme la Nouvelle-Calédonie, l'Indonésie, les Philippines et Cuba s'ajoute donc le Canada et la Sibérie, sur des sites souvent difficiles d'accès, qui seront massivement exploités dès lors que les usages du métal les plus intéressants auront été étudiés par les scientifiques et les industriels. Les réserves de nickel de Cuba figurent parmi les plus importantes au monde[1]. Comme la Nouvelle-Calédonie, la grande île de la Caraïbe possède environ le quart des réserves mondiales (800 millions de tonnes de réserves confirmées et 2 milliards de réserves probables)[1].

Par le tonnage produit, d'environ 1,4 million de tonnes en 2008, le nickel se situe en queue de peloton des grands métaux usuels (fer, aluminium, cuivre, manganèse, zinc, chrome et plomb)[2], mais c'est un métal de grande importance économique, car il se révèle de plus en plus indispensable à la production de nombreux aciers inoxydables: environ 65 % du nickel mondial est utilisé pour cette production, selon l'Institut du nickel[2].

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ftvi
  2. a et b Bernard Robineau, Laurence Berthault et Patrice Christmann, Nouvelle-Calédonie, terre de Nickel, Geosciences (OCLC 784142741), p. 50-57. [hal-00662111]

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