Le massacre de Qibya (ou Kibiah[1] ou Kibié[2]), également connu sous le nom d’Opération Shoshana (nom donné en mémoire d’une des victimes juives de l’attentat ayant justifié l’opération), est une action de représailles menée par l’Unité 101 de l’armée israélienne contre le village cisjordanien[3] de Qibya dans la nuit du 14 au et qui fit 70 victimes parmi les habitants du village, dont au moins 60 victimes civiles.
À l’époque, l’opération est unanimement réprouvée dans le monde et fait l’objet d’une condamnation du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle est perçue comme le début de la politique controversée de représailles systématiques toujours appliquée aujourd’hui par Israël.