Montoneros

Montoneros
Mouvement péroniste Montonero
Image illustrative de l’article Montoneros
Devise : Libres ou morts, mais jamais esclaves
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Idéologie Péronisme révolutionnaire
Socialisme
Nationalisme de gauche
Nationalisme argentin
Objectifs Avant le 1er mai 1974:
Retour au pouvoir de Juan Perón et construction d'une nation socialiste.

Après le 1er mai 1974:
Mise en place d'un État nationaliste-socialiste selon l'idéologie dissidente « Tendencia Revolucionaria ».

Fondation
Date de formation 1970
Pays d'origine Argentine
Actions
Mode opératoire Lutte armée, Politique
Zone d'opération Argentine
Période d'activité 1970-1979
Organisation
Chefs principaux Mario Firmenich, Fernando Abal Medina, Gustavo Ramus, Ignacio Vélez, Emilio Maza, Héctor Araujo, José Sabino Navarro, Carlos Hobert, Raúl Yager, Roberto Perdía, Fernando Vaca Narvaja
Composée de Armée Montonero
Branche politique Parti Montonero (1975-1981)
Groupe relié Forces armées de libération
Forces armées révolutionnaires
Armée révolutionnaire du peuple
Résistance péroniste
Guerre sale

Les Montoneros étaient une organisation politico-militaire argentine péroniste qui pratiqua la lutte armée entre 1970 et 1979, avec une intensité maximale jusqu'en 1976. Ses objectifs étaient : la déstabilisation du gouvernement autoproclamé « Révolution Argentine » (Juan Carlos Onganía, Roberto Marcelo Levingston, Alejandro Agustín Lanusse,… 1966-1973), le retour au pouvoir du général Juan Domingo Perón et l'instauration en Argentine d'un système politique qu'ils baptisaient « Socialisme national », ce qu'ils considéraient comme l'évolution historique naturelle du péronisme.

Ayant moins de 20 militants fin 1960[1], le groupe commença à croître rapidement en 1971, devenant, en , au moment du premier retour du général Juan Perón, capable de mobiliser des milliers de jeunes péronistes[1]. En , profitant de l'ouverture politique entamée par le général Lanusse avec le « Grand Accord National », le groupe se dota d'une organisation politique de masse, la « JP Régionales[1] », à la tête de laquelle se trouvait Rodolfo Galimberti, nommé en novembre 1971 par Perón au Conseil supérieur justicialiste[1].

Durant leurs premières années d'existence, les Montoneros reçurent l'appui du général Perón et d'une grande partie du Mouvement péroniste. Toutefois, après les élections de 1973 remportées par le FREJULI péroniste et le massacre d'Ezeiza lors du retour définitif de Perón (juin 1973), les tensions entre la gauche et la droite péroniste s'accentuèrent. Finalement, à partir du , jour où Perón fait un discours stigmatisant la jeunesse péroniste de gauche, de graves erreurs politiques entraînèrent un recul de popularité du leader et des secteurs syndicaux et politiques du péronisme orthodoxe, expliquant ainsi l'isolement croissant du groupe. Celui-ci fut détruit par la dictature militaire de Videla qui chassa la veuve de Perón, Isabel Martínez de Perón le 24 mars 1976.

  1. a b c et d Marianne González Alemán, « Le premier retour de Perón : charisme et mobilisation populaire en novembre 1972 », Nuevo Mundo Mundos Nuevos (revue de l'EHESS), Debates, 2008, mis en ligne le 12 juillet 2008.

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