Nationalisme arabe

Drapeau du nationalisme arabe. Voir l'article détaillant les couleurs panarabes.

Le nationalisme arabe (en arabe : القومية العربية al-Qawmiyya al-ʿArabiyya) est une réclamation de l'héritage commun au monde arabe, selon laquelle tous les Arabes sont unis par une histoire, une culture et une langue commune.

Ce nationalisme défend la thèse de l'existence d'une seule nation arabe, s'étendant de l'Atlantique au Golfe, elle vise une citoyenneté libératrice des archaïsmes, du sectarisme et de toutes les dépendances. D'abord intellectuel, le nationalisme arabe s'illustrera contre les Ottomans dès la fin du XIXe siècle puis pendant la grande révolte arabe. Il se retournera ensuite contre les Occidentaux accusés d'occuper et de dénaturer les sociétés arabes. Le nationalisme arabe se divisent toutefois en forme laïque incluant les minorités religieuses, et une forme islamique, donnant une priorité à la religion.

Le panarabisme atteindra son zénith après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la décolonisation, et de la lutte des peuples du sud contre l'impérialisme avant de décliner à partir du milieu des années 1970[1]. Elle aura pour partisans des chefs d’État comme Nasser, Boumédiene, Saddam Hussein, Hafez el-Assad, Yasser Arafat, Habib Bourguiba, Abdelkrim el-Khattabi ainsi que Mouammar Kadhafi à ses débuts.

  1. "Arab Unity." The Continuum Political Encyclopedia of the Middle East. Ed. Avraham Sela. New York: Continuum, 2002. pp. 160–166.

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