Nauru

République de Nauru

(na) Ripubrikin Naoero

(en) Republic of Nauru

Drapeau
Drapeau de Nauru
Blason
Armoiries de Nauru
Devise en anglais : God's will first (« La volonté de Dieu d'abord »)
Hymne en nauruan : Nauru Bwiema (« Nauru, Notre Patrie »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis de l'Australie ()
Description de l'image Nauru on the globe (Polynesia centered).svg.
Administration
Forme de l'État République
Président David Adeang
Parlement Parlement
Langues officielles Nauruan[1]
Capitale Aucune (de jure)
District de Yaren (de facto)[2]

0° 32′ 51″ S, 166° 55′ 01″ E

Géographie
District le plus peuplé Meneng
Superficie totale 21 km2
(classé 221e)
Superficie en eau 0 %
Fuseau horaire UTC +12
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau de l'Australie Australie
Fin de l'administration
australienne sous contrôle
des Nations-Unies
Démographie
Gentilé Nauruan
Groupes ethniques Nauruans, Océaniens, Chinois, Occidentaux
Population totale (est. 2021 [3]) 9 770 hab.
(classé 222e)
Densité 465 hab./km2
Économie
PIB nominal (2019) 125,6 M $A (195)
PIB (PPA) (2020) 99 M $A (195)
PIB (PPA) par hab. (2020) 16504,40 $A[4] (PPA) $A 1830 (nominal) (170)
Monnaie Dollar australien ($A) (AUD)
Divers
Code ISO 3166-1 NRU, NR
Domaine Internet .nr
Indicatif téléphonique +674
Organisations internationales Drapeau des Nations uniesONU
Icône du CommonwealthCommonwealth
Forum des îles du Pacifique
Communauté du Pacifique
Sparteca
Pays ACP, Banque asiatique de développement, CESAP
Interpol
OMS
Union postale universelle
CIRDI

Nauru, /na.u.ʁu/[5],[6], en forme longue la république de Nauru (en nauruan : Naoero et Ripublik Naoero ; en anglais : Republic of Nauru) est un État insulaire d'Océanie situé en Micronésie, dont la population est estimée à 9 811 habitants[7] en 2022 et l'un des plus petits États du monde et à partir de 1968 la plus petite république du monde, parfois aussi qualifié de « pays qui s’est mangé lui-même » à cause de l'exploitation de son gisement de phosphate qui couvrait environ 70 % de l’île.

Située à 42 km au sud de l'équateur[8], l'île a une superficie de 21,3 km2 et est formée d'un plateau central peu élevé culminant à 71 m au Command Ridge, ceinturé par une étroite plaine côtière. Sur cette plaine se concentrent les logements et les infrastructures industrielles, agricoles, publiques et de transport, l'intérieur des terres étant majoritairement dévolu à l'extraction du minerai de phosphate qui constitue la seule richesse naturelle de Nauru. L'île est distante de 705 kilomètres de Tarawa-Sud, capitale des Kiribati, dans les îles Gilbert, à l'est-nord-est. Le pays n'a pas de capitale officielle[1], toutefois Yaren est désigné de facto comme capitale car le district abrite le Parlement[1]. Par sa superficie, l'île est considérée comme la plus petite république du monde[1]. Sa densité est la plus élevée d'Océanie (9e rang mondial).

Image satellite de Nauru en 2002.

L'île, alors peuplée de quelques centaines de Nauruans aux origines micronésiennes et mélanésiennes, est approchée par le navigateur britannique John Fearn en 1798. Elle accède à l'indépendance le . Entre ces deux dates, elle est successivement colonie allemande de 1888 à 1914 puis australienne de 1914 à 1968 avec une période d'occupation japonaise entre 1942 et 1945. Mais ce qui marque le plus profondément la société nauruane, c'est son histoire économique centrée sur le phosphate. Son extraction et son exportation débutent en 1906. Cette ressource, d'abord exploitée au bénéfice des nations colonisatrices de l'île, permet à la population de Nauru d'accéder à un très haut niveau de vie, à partir de l'indépendance en 1968. En 1974 son produit intérieur brut par habitant est le second le plus élevé au monde, ce qui a permis d'y créer « un modèle d’État-providence exempt d’impôts, où l’éducation, les transports, les services de santé, et même le logement sont entièrement pris en charge par l’État, sans aucuns frais pour ses citoyens »[9]. Cependant, dès les années 1990, l'épuisement des réserves minières, une mauvaise gestion des finances publiques et la dégradation de la santé publique caractérisée par l'apparition de maladies liées à une mauvaise hygiène de vie entraînent une paupérisation de la population et de l'État, aboutissant à une faillite générale.

La population de Nauru est très fortement marquée dans sa structure et sa culture par la colonisation : majoritairement de religion protestante, elle est principalement composée de Nauruans, mais comporte une minorité chinoise et quelques Européens et Océaniens. Le nauruan, bien que seule langue officielle de l'île[10], est supplanté par l'anglais dans les relations formelles, il est largement employé dans le commerce, l'administration et les études supérieures. Le dollar australien est resté la monnaie du pays à son indépendance, et le sport national est le football australien.

  1. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées World FactBook
  2. Nauru ne possède pas de capitale officielle. Le district de Yaren héberge les institutions gouvernementales du pays et est donc considéré de facto comme la capitale officielle du pays.
  3. " CIA
  4. « PIB par habitant, ( $A PPA internationaux courants) - Nauru | Data », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).
  5. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  6. (fr + en) Le Robert & Collins senior, Dictionnaire français/anglais anglais/français
  7. (en) « Nauru », dans The World Factbook, Central Intelligence Agency, (lire en ligne)
  8. (en) Mission de Nauru auprès des Nations unies.
  9. (en-US) Shérazade Zaiter, « Dans le Pacifique, l’agonie de l’île de Nauru », sur The Conversation, (consulté le )
  10. (fr) Université de Laval - Aménagement linguistique dans le monde.

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