Nicolas II

Nicolas II
(ru) Николай II
Saint orthodoxe
Illustration.
Nicolas II en 1912.
Titre
Empereur de Russie
[n 1]
(22 ans, 4 mois et 14 jours)
Couronnement [n 2]
Prédécesseur Alexandre III
Successeur Michel II (non reconnu)
Gouvernement provisoire
Roi de Pologne
Royaume du Congrès

(20 ans, 8 mois et 4 jours)
Prédécesseur Alexandre III
Successeur Józef Piłsudski (régent d'État)
Biographie
Hymne royal Dieu, garde le tsar (Boje, tsaria khrani)
Dynastie Maison Romanov
Maison de Holstein-Gottorp
Nom de naissance Nikolaï Aleksandrovitch Romanov
Date de naissance [n 3]
Lieu de naissance Tsarskoïe Selo (Empire russe)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès Iekaterinbourg (République soviétique de Russie)
Sépulture Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg
Père Alexandre III
Mère Dagmar de Danemark
Conjoint Alix de Hesse-Darmstadt
Enfants Olga N. Romanova
Tatiana N. Romanova
Maria N. Romanova
Anastasia N. Romanova
Alexis N. Romanov
Héritier Georges Alexandrovitch de Russie
Michel Alexandrovitch de Russie
Alexis Nikolaïevitch de Russie, tsarévitch
Religion Chrétien orthodoxe russe

Signature de Nicolas II(ru) Николай IISaint orthodoxe

Nicolas II
Monarques de Russie
19 septembre 1901, revue de Bétheny près de Reims, par Nicolas II et Alexandra.

Nicolas II (en russe : Николай II), né Nikolaï Alexandrovitch Romanov (en russe : Николай Александрович Романов[n 4], en transcription universitaire Nikolaj Aleksandrovič Romanov) le 6 mai 1868 ( dans le calendrier grégorien) au palais de Tsarskoïe Selo et assassiné le à Iekaterinbourg, est un empereur de Russie de la dynastie des Romanov. Il est « tsar de toutes les Russies », également roi de Pologne et grand-duc de Finlande, du à son abdication le [n 5].

Sous son règne, la Russie connaît un essor économique, social, politique et culturel sans précédent, commencé sous le règne de son père, Alexandre III. Les serfs ont été libérés pendant le règne de son grand-père Alexandre II et les impôts allégés. Le Premier ministre Piotr Stolypine réussit à développer une classe de paysans riches. Le pays devient la troisième ou quatrième puissance économique mondiale et possède le troisième réseau ferroviaire après les États-Unis et le Canada. Le rouble devient une monnaie convertible et outre un nombre important de marchands et d'industriels, l'Empire possède désormais ses propres financiers qui sont souvent des mécènes. Sur le plan culturel, la Russie connaît alors un « âge d'argent », et prend la deuxième place dans le domaine de l'édition de livres. De nouvelles universités, des écrivains, sculpteurs, peintres, danseurs sont à l'époque connus dans le monde entier[1].

Nicolas II gouverne de 1894 jusqu'à son abdication en 1917. Alors que son empire connaît une rapide croissance économique et démographique, il ne réussit pas à gérer efficacement ses mutations culturelles et socio-économiques ni les revendications politiques qui en découlent. La fin de son règne est marquée par un enchaînement de catastrophes : la défaite de l'armée impériale dans la guerre russo-japonaise entraîne la révolution russe de 1905 et une ébauche de régime parlementaire ; l'engagement désastreux de la Russie dans la Première Guerre mondiale aboutit en 1917 à la révolution de Février qui met fin au régime impérial.

Le gouvernement provisoire, ne sachant trop quoi faire de lui, l'enferme avec sa famille dans le palais Alexandre à Tsarskoïe Selo, puis dans la maison du gouverneur à Tobolsk, et finalement dans la villa Ipatiev, à Iekaterinbourg. Pendant la guerre civile russe, Nicolas II, son épouse, son fils, ses quatre filles, le médecin de la famille, son domestique personnel, la femme de chambre et le cuisinier sont assassinés par des bolcheviks dans la nuit du au . À la suite de l'assassinat des Romanov, le Concile de l'Église orthodoxe russe canonise la famille impériale en la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou le 20 août 2000.


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  1. Georges Solovieff, Souo̓uk-Sou : une saga russe, 1865-1935, L'Harmattan, 2001, p. 9.

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