Parti des travailleurs du Kurdistan

Parti des travailleurs du Kurdistan
(ku) Partiya Karkerên Kurdistan
PKK
Image illustrative de l’article Parti des travailleurs du Kurdistan

Idéologie Confédéralisme démocratique
Autonomisme
Féminisme
Écosocialisme
Antisionisme[1]
Démocratie directe[2]
Anciennement:
Nationalisme kurde
Marxisme-léninisme[3],[4]
Socialisme
Positionnement politique Gauche
Objectifs Indépendance du Kurdistan (anciennement)
Obtention de droits linguistiques, culturels et existentiels des Kurdes.

Autonomie kurde au sein d'un système confédéral démocratique au Moyen-Orient[2]

Statut Actif
Site web www.pkkonline.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Turquie
Fondé par Abdullah Öcalan, Murat Karayılan, Mazlum Doğan, Duran Kalkan, Cemil Bayik
Actions
Mode opératoire Guérilla, lutte armée, racket et terrorisme dont attentats-suicides
Zone d'opération Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de l'Iran Iran
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Période d'activité Depuis 1978
Organisation
Chefs principaux Abdullah Öcalan
Murat Karayılan
Cemil Bayik
Duran Kalkan
Membres 2015 : entre 5 000 et 10 000 membres armés, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants très actifs[5],[6]
Fait partie de Koma Civakên Kurdistanê
Financement Collectes et activités culturelles, trafic de drogue[7],[8]
Sanctuaire Monts Qandil, Kurdistan irakien
Groupe relié HPG, YPG, YPJ, PYD, PJAK, KADEK, KONGRA-GEL, PKDW, KNK (en), ASALA, FRA[9], CJGA
Répression
Considéré comme terroriste par Turquie, Canada, États-Unis, Union européenne et Royaume-Uni
Conflit kurde en Turquie
Seconde guerre civile irakienne
Guerre civile syrienne

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (en kurde : Partiya Karkerên Kurdistan, abrégé PKK, prononcé [pɛ.kɛ.kɛ]), formé en 1978, est une organisation politique armée kurde. Il est considéré comme terroriste par une grande partie de la communauté internationale, dont la Turquie, l'Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l'Union européenne et le Royaume-Uni.

Le PKK est actif principalement en Turquie, en Syrie, en Iran et en Irak. Il a inspiré la création de plusieurs autres organisations dans les autres parties du Kurdistan, comme le Parti de l'union démocratique (PYD) en Syrie, le Parti de la solution démocratique du Kurdistan (PÇDK) en Irak et le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), en Iran, qui lui sont liés, notamment dans le cadre du Koma Civakên Kurdistanê (KCK).

Son fondateur et dirigeant, Abdullah Öcalan, est détenu sur l'île-prison d'İmralı au nord-ouest de la Turquie depuis 1999.

  1. (en) Matthew Petti, « The Kurds Who Died for Palestine », sur New Lines Magazine, (consulté le )
  2. a et b UEKE - Qu'est ce que le Confédéralisme démocratique ?[lire en ligne].
  3. « Front Social : Spécial PKK -partiya karkeren kurdistan »
  4. Abdullah Ocalan, « Democratic Confereralism », International Initiative, édition 2011 [lire en ligne].
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Grojean 2015
  6. Sarah Leduc, « La Turquie veut-elle vraiment la paix avec les Kurdes ? », sur france24.com, .
  7. « Turquie: saisie record de marijuana et d’armement dans un repaire du PKK », RFI,
  8. (en) « PKK: Terror at home, drug trafficking around the world », sur DailySabah (consulté le ).
  9. Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, Paris, Presses universitaires de France, , p. 109.

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