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du bouddhisme
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Le bouddhisme est l'un des grands systèmes de pensée et d'action orientaux, né en Inde au VIe siècle av. J.-C. Il est fondé sur les « Trois Joyaux », les bouddhistes déclarant prendre refuge :
Le discours fondateur du bouddhisme enseigne quatre « nobles vérités » : la vérité de la souffrance ou de l'insatisfaction inhérente à notre condition actuelle ; la vérité de l'origine de la souffrance engendrée par la multiplication des désirs, par l'attachement obsessionnel, et en définitive, par notre ignorance ; la vérité de la cessation de la souffrance, ou Nibbâna ; et la vérité du chemin menant à la cessation de la souffrance, qui est la voie moyenne de l'équilibre sur le « noble sentier octuple ».
Ces enseignements classiques, et de portée spirituelles plutôt que philosophiques, ne sont cependant que le point de départ de ce qui devint une riche pluralité de traditions philosophiques et religieuses. Après tout le bouddhisme a, un jour ou l'autre, « conquis » toute l'Asie, du Japon jusqu'à l'Afghanistan, intégrant et/ou s'adaptant chacune des cultures rencontrées.
Le Sūtra du Cœur (sanskrit : प्रज्ञापारमिताहृदय / Prajñāpāramitā Hṛdaya, chinois simplifié : 心经 ; chinois traditionnel : 心經 ; pinyin : ; Wade : Hsin¹ching¹ ; cantonais Yale : Sam¹ging¹), texte du bouddhisme mahāyāna, est probablement le texte bouddhique le plus connu et l’un des plus importants; il est fréquemment récité par des moines et des bouddhistes laïcs.
Il est appelé « Sūtra du Cœur » car il contient le cœur de l'enseignement de la Prajnaparamita. C’est le plus court des soutras Prajñāpāramitā, un ensemble de textes de longueur très variable écrits entre le Ier siècle av. J.-C. et le VIe siècle ap. J.-C., dont le thème principal est la Perfection de la Sagesse (aussi appelée Sagesse parfaite, Connaissance transcendante, ou Sagesse transcendante, Prajñā), à savoir la vacuité (śūnyatā en sanskrit) de toute chose et de tout phénomène, ce qui ne veut pas dire leur non-existence, mais leur absence de caractère substantiel, fixe et inchangeant.
Lire l'articleEn 1927
Pāramitā (sanskrit) ou pāramī (pāli), पारमिता (devanāgarī), qu'on traduit souvent par « perfection », signifie littéralement « aller au-delà » ou « atteindre l'autre rive », pāra signifiant aussi rive et but. On le traduit encore par « vertu transcendante » ou « vertu suprême ». Pāramitā désigne dans le bouddhisme la pratique d'une vertu qui, menée vers sa perfection, permet d’accéder à l’éveil, c’est-à-dire au nirvāṇa, ou à l’état de bodhisattva puis de bouddha. Dans leurs pensées, les Pāramitā se rapprochent des vertus cardinales et des vertus théologales du catholicisme.
Termes palis :
Metta et upekkha sont aussi au nombre des quatre incommensurables (brahmavihāra), vertus que doivent cultiver tous les bouddhistes.
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