Radon

Radon
AstateRadonFrancium
Xe
  Structure cristalline cubique
 
86
Rn
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Rn
Og
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Rn
Nom Radon
Numéro atomique 86
Groupe 18
Période 6e période
Bloc Bloc p
Famille d'éléments Gaz noble
Configuration électronique [Xe] 4f14 5d10 6s2 6p6
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 32, 18, 8
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique [222 u]
Rayon atomique (calc) 120 pm
Rayon de covalence 150 pm[1]
État d’oxydation 0
Électronégativité (Pauling) 2,1
Oxyde inconnu
Énergies d’ionisation[2]
1re : 10,748 5 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
210Rn{syn.}2,4 hα6,404206Po
211Rn{syn.}14,6 hε
α
2,892
5,965
211At
207Po
222Rn100 %3,824 jα5,590218Po
224Rn{syn.}1,8 hβ0,8224Fr
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Gaz
Masse volumique 9,73 g·L-1 (gaz),

4,4 g·cm-3 (liquide, −62 °C),
4 g·cm-3 (solide)[3]

Système cristallin Cubique à faces centrées
Couleur aucune
Point de fusion −71 °C[3]
Point d’ébullition −61,7 °C[3]
Énergie de fusion 2,89 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 16,4 kJ·mol-1
Température critique 104 °C[3]
Pression critique 6 280 kPa[3]
Volume molaire 50,50×10-3 m3·mol-1
Chaleur massique 94 J·kg-1·K-1
Conductivité thermique 3,64×10-3 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 10043-92-2[4]
No ECHA 100.030.120
No CE 233-146-0
Précautions
Élément radioactif
Radioélément à activité notable

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le radon est l'élément chimique de numéro atomique 86, de symbole Rn. C'est un gaz noble (ou gaz rare) radioactif, incolore, inodore et d'origine le plus souvent naturelle. C'est l'une des substances les plus denses capables de persister sous forme de gaz dans les conditions normales de température et de pression.

Le radon n'existe pas sous forme de corps stable et tous ses isotopes connus sont radioactifs. Son isotope le plus stable est le 222Rn, qui a une demi-vie de 3,8 jours et qui a été utilisé en radiothérapie jusque dans les années 1950[5]. Son intense radioactivité a entravé son étude chimique approfondie, et seuls quelques-uns de ses composés sont bien connus.

L'importance sanitaire du radon tient à sa radioactivité élevée et au fait qu'il est présent partout dans l'atmosphère, il est donc inhalé. Il est souvent le plus gros contributeur à la dose d'un individu pour la radioactivité naturelle, avec cependant de fortes disparités géographiques. Il est ainsi la principale source d'exposition naturelle des populations humaines, animales et de la partie aérienne des plantes aux rayonnements ionisants. En France, il est susceptible d'être inhalé à doses élevées dans les lieux peu aérés (logements) des territoires où il est particulièrement présent (Limousin, Juraetc.).

  1. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  2. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e éd., p. 10-203
  3. a b c d et e (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
  4. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  5. (en) Philip Mayles, Alan Nahum et Jean-Claude Rosenwald, Handbook of Radiotherapy Physics : Theory and Practice, New York, CRC Press, Taylor & Francis Group, , 1470 p. (ISBN 978-0-7503-0860-1 et 0-7503-0860-5), p. 1102 : Brachytherapy developed largely through the use of sealed radium and radon sources. In the 1950s, alternative artificially produced nuclides became available, and gradually radium and radon were replaced with 137Cs, 192Ir, 60Co, 198Au, and 125I sources (Trott 1987; Godden 1988). Although radium and radon are no longer used, many of the techniques that are used currently are based on the clinical experience gained with those sources over more than sixty years. Trott, N.G., Ed., Radionuclides in brachytherapy: Radium and after. Br. J. Radiol. (Suppl. 21), 1987. Godden, T. J., Physical Aspects of Brachytherapy, Medical Physics Handbook 19, Adam Hilger, Bristol and Philadelphia, 1988.

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