SYRIZA

Coalition de la gauche radicale – Alliance progressiste
(el) Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς – Προοδευτική Συμμαχία
Image illustrative de l’article SYRIZA
Logotype officiel.
Présentation
Président Stéfanos Kasselákis
Fondation
Scission dans Unité populaire (2015)
Nouvelle Gauche (2023)
Kósmos (2024)
Siège 1 Eleftherias Sq., 105 53 Athènes (Grèce)
Enregistrement
Secrétaire général Rania Svigkou[1]
Secrétaire du groupe parlementaire Dionysis Kalamatianos
Représentants parlementaires Níkos Pappás
Theodóra Tzákri
Nasos Iliopoulos (en)
Représentant de la presse vacant
Organisation de jeunesse Jeunesse SYRIZA
Slogan « Société équitable. La prospérité pour tous »
(grec moderne : Δίκαιη Κοινωνία. Ευημερία για Όλους)
Organisation LGBT SYRIZA LGBTQI+
Journal I Avgi (en)
Positionnement Centre gauche[2],[3] à gauche[4],[5],[6]

Historique
Gauche radicale[7] à extrême gauche[8],[9],[10]

Idéologie Socialisme démocratique[11]
Europhilie[12],[13],[14]
Sécularisme[15]
Progressisme[16]
Social-démocratie[2]
Affiliation européenne Parti de la gauche européenne
Groupe au Parlement européen GUE/NGL
Adhérents 172 000 (2022)[17]
Couleurs Rose
Site web www.syriza.gr
Présidents de groupe
Parlement grec Sokrátis Fámellos
Représentation
Députés
36  /  300
Députés européens
2  /  21
Conseillers régionaux
126  /  703
Maires
39  /  332
Drapeau de SYRIZA.

SYRIZA (en grec : ΣΥΡΙΖΑ / SYRIZA, acronyme courant de son nom complet Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς – Προοδευτική Συμμαχία / Synaspismós Rizospastikís Aristerás – Proodeftikí Simachía, soit « Coalition de la gauche radicale - Alliance progressiste ») est un parti politique grec de centre gauche[13],[18] ou de gauche[19],[20],[21].

SYRIZA trouve ses origines dans une coalition de partis de gauche et d'extrême gauche fondée en 2004. Celle-ci comprenait un large spectre de formations politiques (treize au total) et de politiciens indépendants, comme des communistes pro-européens (eurocommunisme), des écologistes, des socialistes et des eurosceptiques. Aléxis Tsípras, ancien président de Synaspismós, le mouvement le plus important de la coalition, en devient le président le . La coalition est transformée en parti en 2013. SYRIZA est membre du Parti de la gauche européenne[22].

En 2012, SYRIZA devient la deuxième force politique de Grèce au Parlement et le principal parti d'opposition au gouvernement d'Antónis Samarás. Il devance le parti du Premier ministre (Nouvelle Démocratie) lors des élections européennes de 2014, en obtenant 26,58 % des suffrages et six sièges[23]. À la mi-2014, des sondages d'opinion indiquent que SYRIZA est devenu le parti le plus populaire du pays.

Lors des élections législatives de 2015, il obtient 36,3 % des voix et une quasi-majorité de sièges au Parlement[24]. Douze membres du parti sont membres du gouvernement Tsípras.

En 2019, SYRIZA perd quasiment la moitié de ses sièges, redevenant (4 ans après son accession au pouvoir - avec 86 sièges), un parti d'opposition derrière Nouvelle Démocratie de Kyriákos Mitsotákis.

Parti socialiste démocratique[11], progressiste[16] et social-démocrate[2], Syriza a une position pro-européenne[12],[13],[14]. Syriza défend également l'altermondialisme, les droits des LGBT[25] et la laïcité[15]. Dans le passé, SYRIZA était décrit comme un parti populiste de gauche typique[26], mais cela a été contesté après son mandat gouvernemental[27] et sa récente opposition[28].

  1. « Με ποσοστό 77% η Ρ.Σβίγκου νέα γραμματέας του ΣΥΡΙΖΑ- Πρώτη σε ψήφους η Ολ. Γεροβασίλη »
  2. a b et c (en) SYRIZA: From ‘Subversion’ to Centre-Left Pragmatism. Global Dialogue. Volume 6, issue 4. Author - John Milios. International Sociological Association. SAGE Publications. Published December 2016
  3. « La Grèce célèbre la Pâque orthodoxe, après le "calvaire" de l'austérité », sur Courrier international (consulté le )
  4. Yiannos Katsourides, Radical Left Parties in Government: The Cases of SYRIZA and AKEL, Palgrave Macmillan, , p. 58
  5. della Porta, Donatella, et al., Movement Parties Against Austerity, John Wiley & Sons,
  6. Işıl Zeynep Turkan İpek, The Impact of SYRIZA Politics on Turkish-Greek Relations, , p. 43
  7. (en) Rachel Donadio, « Leftist Party’s Rise Upends Greek Political Order », sur nytimes.com, (consulté le ) : « On the spectrum, Syriza falls between the Greek Communist Party, which never broke with Moscow during the cold war and rejects the euro and the European Union, and the Socialist Party, known as Pasok, which is seen as more of a patronage network than an ideology. Syriza is an umbrella of leftist parties ranging from softer-line communists to Marxists to social democrats. The “radical” in its Greek name translates more accurately as “nontraditional.” ».
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ALM
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geopolis
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées poupée
  11. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Greece », Parties and Elections in Europe (consulté le ).
  12. a et b Sarantis Michalopoulos, « Syriza: Europeanism without federalism is 'meaningless' », sur Euractiv, (consulté le )
  13. a b et c Filippa Chatzistavrou, « The 2019 EP Election from A Greek Perspective », sur Netherlands Institute of International Relations, (consulté le )
  14. a et b « Party Encyclopedia & Polling Averages: Greece », sur Europe Elects (consulté le )
  15. a et b « Tsipras and the Atheists: The Role of Secularism in Greece's Financial Crisis », sur The Humanist,
  16. a et b Global Struggles and Social Change: From Prehistory to World Revolution in the Twenty-First Century, JHU Press, (ISBN 9781421438634, lire en ligne), p. 133 :

    « The Arab Spring, the Latin American Pink Tide, the Indignados in Spain, the Occupy movement, the rise of progressive social movement–based parties in Spain (Podemos) and in Greece (Syriza), and the spike in mass protests in 2011 and… »

  17. « Αλέξης Τσίπρας / Ο ΣΥΡΙΖΑ των 172.000 μελών θα είναι πρώτο κόμμα στις επόμενες εκλογές »,‎
  18. « La Grèce célèbre la Pâque orthodoxe, après le "calvaire" de l'austérité », sur Courrier international (consulté le )
  19. Yiannos Katsourides, Radical Left Parties in Government : The Cases of SYRIZA and AKEL, Palgrave Macmillan, , p. 58
  20. Donatella della Porta (dir.), Movement Parties Against Austerity, John Wiley & Sons,
  21. (en) Işıl Zeynep Turkan İpek, The Impact of SYRIZA Politics on Turkish-Greek Relations, Lexington Books, , p. 43
  22. Partis membres du GUE, site officiel GUE
  23. (en) « SYRIZA scores first election win but coalition stands firm after EU vote », sur I Kathimeriní, (consulté le ).
  24. (en) Renee Maltezou et Deepa Babington, « Greek leftist Tsipras sworn in as PM to fight bailout terms », sur Reuters, (consulté le ).
  25. (en) Prebble Q. Ramswell, Euroscepticism and the Rising Threat from the Left and Right: The Concept of Millennial Fascism, Lexington Books, , 87 p. (ISBN 978-1-4985-4604-1, lire en ligne)
  26. (en) Giorgos Katsambekis, « Left-wing Populism in the European Periphery: The Case of SYRIZA ».
  27. Sarantis Michalopoulos, « Moscovici: Leftist Syriza government is not populist », sur Εuractiv : « As far as the Greek government is concerned, Moscovici was clear. “The left has the capacity to govern. I cannot consider Syriza today as a populist party,” »
  28. « The systemic metamorphosis of Greece’s once radical left-wing SYRIZA party », sur Open democracy

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne