Sevrage (toxicologie)

Sevrage

Traitement
Spécialité Psychiatrie, narcologie (en) et psychologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 F10.3 - F19.3
CIM-9 292.0
eMedicine 819502
MeSH D013375

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Le sevrage peut se référer à toute sorte de privation, mais est plus communément utilisé pour décrire ses effets, à savoir les symptômes qui surviennent lors d'un arrêt progressif ou brutal de consommation de substances, par exemple alcool, médicaments ou drogues ; ou entre deux prises il se produit alors une période de manque, surtout avec des substances à demi-vie courte.

Chez le nouveau-né dont la mère prenait des substances, le sevrage causé par la naissance peut entrainer le syndrome d'abstinence néonatale.

Le sevrage peut aussi apparaître lors de la substitution d'un traitement médicamenteux par un autre traitement, que le nouveau traitement relève de la même classe ou d'une classe différente.

Avant de faire l'expérience du syndrome de sevrage[1], un individu développe, en premier lieu, une dépendance (ou répercussion) physique et / ou mentale (dépendance chimique). Cela survient lors de prises substantielles durant une période plus ou moins longue, et dont les doses ingérées dépendent. Ce trouble est caractérisé par un certain nombre de symptômes neurologiques centraux et périphériques, neuropsychiques, neurovégétatifs et métaboliques.

Cet arrêt peut se traduire par un « effet rebond » (augmentation des symptômes déjà présents avant la dépendance). De plus, les symptômes observés pendant le syndrome de sevrage sont souvent opposés à ceux observés en cas d'intoxication avec la substance. L'intensité du syndrome de sevrage est généralement lié à la durée et au degré d'addiction.

Plus l'arrêt est franc (cold turkey (en)), plus les symptômes de sevrage en termes de sévérité et fréquence sont importants.

En 2017, plusieurs associations d'usagers, de réduction des risques, de professionnels de l'addictologie et de la santé en milieu pénitentiaire ont alerté les pouvoirs publics sur le manque de politique mises en œuvre matière de prévention des risques pour les usagers de drogues dans les prisons[2].

Il existe aujourd'hui en France une quinzaine de communautés thérapeutiques pour toxicomanes[3].


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