Unbinilium

Unbinilium
UnunenniumUnbiniliumUnbiunium
Ra
  Structure cristalline cubique centrée
 
120
Ubn
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Ubn
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Ubn
Nom Unbinilium
Numéro atomique 120
Groupe 2
Période 8e période
Bloc Bloc s
Famille d'éléments Indéterminée
Configuration électronique Peut-être [Og] 8s2[1]
Électrons par niveau d’énergie Peut-être 2, 8, 18, 32, 32, 18, 8, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique Peut-être [297]
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
298Ubn{syn.}11 μs[2]α12,95294Og
299Ubn{syn.}15 μs[2]α12,89295Og
300Ubn{syn.}2,5 μs[2]α12,93296Og
Propriétés physiques du corps simple
Système cristallin Cubique centré[3] (extrapolation)
Divers
No CAS 54143-58-7[4]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'unbinilium (symbole Ubn) est la dénomination systématique de l'UICPA pour l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 120, parfois encore appelé eka-radium en référence à la désignation provisoire des éléments par Dmitri Mendeleïev, et presque toujours appelé élément 120 dans la littérature scientifique. Dans le tableau périodique, cet élément se trouverait en deuxième position sur la 8e période, avec des propriétés peut-être semblables à celles d'un métal alcalino-terreux appartenant au bloc s. En raison d'effets relativistes qui compriment son orbitale 8s, il serait moins réactif que le radium et le baryum, et présenterait des propriétés chimiques plus proches de celles du strontium sur la période 5 que de celles du radium sur la période 7 ; son rayon atomique serait par ailleurs du même ordre que celui du radium.

L'élément 120 a attiré l'attention des chercheurs car certaines prédictions l'ont un moment situé au cœur d'un îlot de stabilité, certaines versions de la théorie de champ moyen relativiste prévoyant en effet que le nucléide 304120 soit « doublement magique », avec 120 protons et 184 neutrons ; cet îlot de stabilité a par la suite été situé autour du copernicium et du flérovium.

Malgré de nombreuses tentatives de la part d'équipes allemandes et russes pour le synthétiser, cet élément n'a jamais pu être observé. Les données expérimentales acquises au cours de ces expériences ont montré que les éléments de la période 8 seront bien plus difficiles à observer que ceux des périodes précédentes, et que l'élément 119 pourrait de ce point de vue être le dernier à pouvoir être détecté avec les technologies actuelles, l'élément 120 demeurant pour l'heure inaccessible.

  1. (en) Darleane C. Hoffman, Diana M. Lee et Valeria Pershina, « Transactinide Elements and Future Elements », The Chemistry of the Actinide and Transactinide Elements,‎ , p. 1652-1752 (ISBN 978-94-007-0210-3, DOI 10.1007/978-94-007-0211-0_14, Bibcode 2011tcot.book.1652H, lire en ligne)
  2. a b et c (en) Alexander V. Karpov, Valeriy I. Zagrebaev, Y. Martinez Palenzuela et Walter Greiner, « Superheavy Nuclei: Decay and Stability », Exciting Interdisciplinary Physics,‎ , p. 69-79 (DOI 10.1007/978-3-319-00047-3_6, Bibcode 2013eipq.book...69K, lire en ligne)
  3. (en) Glenn T. Seaborg, « Prospects for further considerable extension of the periodic table », Journal of Chemical Education, vol. 46, no 10,‎ , p. 626 (DOI 10.1021/ed046p626, Bibcode 1969JChEd..46..626S, lire en ligne)
  4. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)

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