Vocalisation des oiseaux

Le Merle noir est un chanteur virtuose. Son perchoir improvisé lui permet de dominer son environnement proche, visuellement et auditivement (île de Fionie, Danemark).
Chant mélodieux : strophes de 3-5 sec. aux motifs variés composés de sifflements flûtés, et d'une finale suraiguë moins sonore (merle noir).
Cri d'alarme tix-tix-tix-tix (merle noir).

Les oiseaux émettent des vocalises comme la plupart des vertébrés terrestres, qu'ils produisent au moyen de leur syrinx. Ces vocalises sont de deux ordres :

  • les vocalisations de communication dirigée (appel au nourrissage, alerte d'un danger, apaisement, etc)
  • les vocalisations d'agression ritualisée (marquage de l'espace territorial, avertissement d'agressivité)[1]

Dans le langage parlé et non scientifique, lorsque ces sons paraissent mélodieux à l'oreille humaine, ils sont désignés sous le terme de chants. En ornithologie, une distinction est faite entre les chants et les cris. Par ailleurs, les Passeriformes (notamment les Oscines), s'ils sont surnommés « oiseaux chanteurs », ne sont pas les seuls à pouvoir vocaliser.

L'être humain différencie bon nombre de ces chants ou sons et leur a donné un nom particulier, par exemple roucoulement, piaillement, cancanement. Parfois, le nom vernaculaire d'un oiseau évoque ses vocalises comme pour les coucous. Le terme coq en français est issu du chant que les locuteurs francophones transcrivent en « Cocorico »[2], alors qu'il est transcrit « Kikeriki » par les locuteurs germanophones, etc. Ces relations étymologiques sont étudiées en ethnoornithologie (en).


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