Zen

La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste.

Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen.

Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois chinois simplifié :  ; chinois traditionnel :  ; pinyin : chán ; litt. « méditation » ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam. Ces différents termes dérivés du chinois, remontent à une origine commune : le mot sanskrit dhyāna, en pali jhāna (« recueillement parfait »)[1].

Le zen se réfère au chan, une forme de méditation indienne implantée en Chine par Bodhidharma il y a 1 500 ans. Il prend sa source dans la méditation de Siddhartha Gautama sous l'arbre de la Bodhi par laquelle il obtint l'éveil, il y a plus de 2 500 ans en Inde, mais il a été influencé par le taoïsme. On y trouve aussi l'influence coréenne du son. Le zen japonais se réfère principalement à la posture de méditation d'éveil de Siddhārtha Gautama de transmission en transmission dite zazen. En Occident, il s'agit de l'une des branches les plus connues et les plus pratiquées du bouddhisme zen, dans la version soit de l'école Sōtō, soit de l'école Rinzai[2].

  1. a et b (en) Robert E., Jr. Buswell et Donald S., Jr. Lopez, The Princeton dictionary of Buddhism, Princeton Press, (ISBN 978-1-4008-4805-8), p 1050
  2. La troisième école du zen est l’école Obaku[1]

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