Zone humide

La zone humide est un écotone mouvant entre terre et eau, interface complexe eau/air/sol.
Le pâturage est un mode d'exploitation et de gestion des prairies humides.
Les variations de niveau d'eau, notamment liées à des barrages artificiels ou de castors provoquent une mortalité épisodique de la ceinture arborée ici au lac Kaindy, Kazakhstan.
Zone humide arrière littorale (comté de Marshall, Indiana, États-Unis.
Tourbière acide à sphaignes (Henstedt-Ulzburg, Allemagne).
Marais de Floride, États-Unis.
Sentier pédagogique (platelage) au milieu des cyprès des marais (Taxodium ascendens) de Floride, espèce qui joue un rôle comparable à celui des Cyprès chauve de Louisiane (musée de Tallahassee, États-Unis).
Zone humide acide en zone circumpolaire (Aire de conservation de la Mer Bleue, ancien bras de la rivière des Outaouais, Canada).
L'écotone mouvant eau-terre et ses zones de transition, riches en bois mort (Münster, Allemagne).
Valorisation pédagogique (Everglades, Floride, États-Unis).
Cape May, New Jersey, États-Unis.
L'élan, présent jusqu'en Espagne et Italie à la Préhistoire, et encore dans une bonne moitié de l'Europe à la fin du Moyen Âge, capable de brouter (faucarder) sous l'eau et (comme le castor) considéré par certains[1] comme des auxiliaires nécessaires à la « gestion restauratoire » de zones humides (en zone froide et tempérée de l'hémisphère nord).

Une zone humide, ou milieu humide, dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d'influence du biotope et de sa biocénose est l'eau.

Selon l'article premier de la convention de Ramsar (1971), « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres[2]. Cette définition de droit international s'impose aux États plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers[3]. »

En France, selon l'article 2 de la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année[4]. »

La flore des zones humides d'eau douce est dite hélophyte. Celle des zones d’eau salé (zone littorale) est dite halophyte.

  1. [PDF] La réintroduction de l’élan (Alces alces) dans les zones humides : Un projet dans le cadre du développement durable des zones humides défavorisées, Dr T. Lecomte, 1998.
  2. Article 1.1 de la Convention de Ramsar).
  3. [PDF] Fiscalité et protection des zones humides, Rodolphe Seyrig, p. 19 et 21, « télécharger »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Code de l'environnement (France), « Article L211-1 », sur Légifrance, (consulté le )

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