Droits des animaux

Les droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets[1]. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux[2].

Ces idées sont postulées par le mouvement de protection animale ou de libération animale. Ce mouvement vise non seulement à offrir de meilleures conditions de vie aux animaux, mais aussi à les inclure dans la communauté morale en donnant une importance à leurs intérêts fondamentaux. Il affirme que les animaux ne devraient pas être éthiquement (et a fortiori légalement) considérés comme des biens humains ou traités comme des ressources à des fins humaines.

Nietzsche a eu le mérite de poser le problème au cœur de la réflexion philosophique sur le monde animal et qui se pose à toutes les époques : existe -t-il une unité du vivant, y a-t-il continuité entre les différents règnes avec seulement des différences de degrés et pas de nature, peut-on parler d'une communauté de destin entre tous les vivants ? Les défenseurs de la cause animale répondent oui à ces questions contrairement à ceux qui défendent une différence radicale entre l'humain et l'animal[3].

  1. « Personhood'Redefined: Animal Rights Strategy Gets at the Essence of Being Human », Association of American Medical Colleges, retrieved July 12, 2006
  2. « Animal Rights. » Encyclopædia Britannica. 2007
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