Capitale | Pataliputra, puis Ujjain |
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Langue(s) | Sanskrit |
Religion | Brahmanisme, bouddhisme, jaïnisme |
vers 320 | Chandragupta monte sur le trône |
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vers 420 | Apogée de l'empire |
VIe siècle | Dislocation de l'empire |
(1er) v. 320-335 | Chandragupta |
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(Der) VIe siècle | Bhanugupta ? |
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Les Gupta sont une dynastie ayant régné sur le nord de l'Inde de la fin du IIIe siècle aux alentours du milieu du VIe siècle. Leur origine reste mystérieuse et il est probable qu'ils aient tout d'abord été un clan de roitelets à la tête de petits États dans la vallée du Gange et de ses affluents. Cette dynastie connaît une expansion rapide au IVe siècle, sous l'impulsion des conquérants Chandragupta et Samudragupta, et voit l'apogée de sa prospérité durant la première moitié du Ve siècle, notamment sous le règne de Kumâragupta Ier et de son fils Skandagupta. Le déclin des Gupta débute ensuite, sous l'effet d'invasions extérieures et de forces centrifuges, et leur fin reste mal connue.
Considéré comme un Empire en raison de son étendue et de la puissance incontestée qu'exerçaient ses souverains sur le sous-continent indien à leur apogée, l'État des Gupta s'avère peu centralisé. Ces rois dominaient plusieurs royaumes voisins qui partageaient une culture similaire, et les pouvoirs locaux disposaient de marges de manœuvre importantes, notamment les monastères. Du point de vue religieux, cette époque est marquée par la cohabitation de deux grandes religions, le brahmanisme (l'état ancien de ce qu'on désigne aujourd'hui comme l'hindouisme) et le bouddhisme, ce dernier connaissant alors son dernier éclat en Inde, avant de connaître un reflux face au premier.
La période gupta est souvent assimilée à un « âge classique », ou un « âge d'or » de la culture indienne ancienne, en raison des réalisations remarquables qui sont datées de cette époque en mathématiques et en astronomie (travaux d'Âryabhata, apparition du zéro en tant que nombre), en littérature et théâtre (œuvres de Kâlidâsa) ou encore en sculpture (écoles de Mathura et de Sārnāth, temple de Deogarh) et peinture (à Ajantâ). S'il est désormais évident que ces accomplissements sont largement tributaires de ceux de la période les précédant, leur importance dans l'histoire de la civilisation indienne et leur rayonnement sur les pays voisins sont indéniables.