un cours d'eau important aboutissant dans un désert (fleuve endoréique), comme le Tarim, « le plus long « fleuve intérieur » du monde »[7] ou l'Okavango ;
un cours d'eau permanent[8] et d'importance significative, qui peut également se jeter dans une mer fermée ou dans un autre fleuve[1],[2],[4].
En effet, jusqu'au XVIIIe siècle, le mot rivière a pu s'appliquer indifféremment à des cours d'eau comme la Seine, l'Oise ou l'Aisne[3].
Plus récemment le terme de rivière a pu, de la même façon, être utilisé en français pour qualifier un cours d'eau d'importance plus faible, même s'il se jette dans la mer[9] ou tout cours d'eau se jetant dans un fleuve ou une autre rivière.
Cependant le dictionnaire Larousse est sans ambiguïté en la matière en qualifiant ainsi le mot fleuve« Cours d'eau finissant dans la mer et souvent formé par la réunion d'un certain nombre de rivières »[10].
Ainsi les cours d'eau côtiers d'importance pourtant mineure sont généralement qualifiés de fleuves côtiers car se jetant dans la mer. Ainsi la Veules, petit cours d'eau de 1,15 km de long, est qualifié de « plus petit fleuve de France »[11],[12].
En hydrographie contemporaine, la description d'un réseau fait appel à d'autres variables telles que les nombres de Strahler, l'importance des bassins versants et des régimes hydrologiques ; la plupart des fleuves obtenant au regard de ces critères les rangs les plus élevés.
↑Denis Diderot, Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, t. XIV, Partie II, Lausanne et Berne, Sociétés typographiques, , 992 p., p. 629-630.
↑Nicolas Desmarest, Encyclopédie méthodique : Géographie-Physique, t. Premier, Paris, Agasse, , 840 p., p. 67.