Origines stylistiques | Disco[1],[2],[3],[4],[5], garage music[6],[7], Italo disco, Dance, funk, soul[8], new wave, synthpop des années 80[9],[10],[11],[12], hi-NRG[9],[13]. |
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Origines culturelles | Début des années 1980 ; États-Unis (Chicago) |
Instruments typiques | Clavier, boîte à rythmes, échantillonneur, séquenceur, synthétiseur, chant |
Popularité | Moyenne à élevée |
Scènes régionales | Chicago, New york et Paris |
Voir aussi | Garage house |
Sous-genres
Acid house, balearic beat, deep house, diva house, electro swing, funky house, future house, hardbag, microhouse, tribal house
Genres dérivés
Electroclash, electro house, New beat, Eurobeat, techno, UK Garage, speed garage, trance, dance-pop, 2-step garage, gabber, moombahton
Genres associés
Acid house, deep house, disco house, future house, hip-house, latin house
La house music (prononcé en anglais : [ha.us mju.zik]), ou simplement house, est un courant musical lancé au début des années 1980 à Chicago. Originellement liée à l'histoire des disc-jockeys, son nom provient du Warehouse, club de Chicago où officiait le DJ Frankie Knuckles. La house est constituée d'un rythme minimal et d'une ligne de basse proche du funk auxquels s'ajoutent souvent des voix, samplées ou non.
Si Frankie Knuckles, en tant que DJ, est le précurseur du genre, les premiers producteurs de house sont Chip E. (Like This, It's House), Adonis avec No Way Back, Steve « Silk » Hurley (Music Is the Key, Jack Your Body), Marshall Jefferson et le fameux The House Music Anthem (Move Your Body), Keith Farley et son Love Can't Turn Around (1986) et Larry Heard, qui composera sous le pseudonyme de Mr. Fingers l'hymne deep house Can You Feel It dont l'une des versions est agrémentée d'un discours de Martin Luther King. Réalisés en 1983 par Jesse Saunders et publiés sur le label Mitchbal, les morceaux On and On et Funk U Up sont considérés comme les deux premières créations de house. Si tous ces artistes viennent de Chicago, la house n'a cependant jamais été uniforme et dès 1988 apparaît par exemple la hip-house avec Fast Eddie et le titre Yoyo Get Funky, mêlant à la house les racines electro du hip-hop.
Même si la house est originaire de Chicago, la ville de New York développe rapidement une scène très active, particulièrement portée vers le garage, house vocale héritière du disco, inspirée par le club où jouait le DJ Larry Levan, le Paradise Garage. Détroit a développé en parallèle la techno. Le terme de « New Jersey house » était un temps utilisé pour désigner la deep house de la côte Est des États-Unis, dont le groupe Blaze est encore un représentant. Mel Cheren, légende de la nuit new-yorkaise, qualifiait la house de disco on the budget (disco au rabais). De fait, cette musique s'est caractérisée dès ses débuts par des moyens de productions réduits, un côté « artisanal ». Les précurseurs du genre enregistraient leurs morceaux sur cassettes dans le seul but que les DJs de Chicago les passent en club. Ces expériences ont façonné la « Culture Club » et sa mythologie. Le disque vinyle est rapidement devenu le support privilégié de cette musique. Actuellement, la production house est toujours d'actualité et est principalement jouée dans des lieux spécialisés et dans certaines boîtes de nuit.