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Civils : 12 000 à 28 521 morts au moins (estimation du gouvernement de l'Ukraine, à la date du )[16],[Note 4] 913 morts 3 011 blessés (selon la RPD et la RPL, sur leurs territoires à la date du )[38],[Note 5] 500 000 déportés en Russie (selon l'Ukraine)[41] 55 citoyens étrangers tués[Note 6] ≈ 5,8 millions de réfugiés et + de 6 millions de déplacés internes (selon l'ONU, à la date du )[58],[59] 5 587 civils tués et 7 890 blessés confirmés (dont 302 tués dans les provinces séparatistes, selon l'ONU au , mais le HCDH estime que les chiffres réels sont considérablement plus élevés)[60]Pertes humaines
À son déclenchement, cette invasion est considérée comme la plus importante opération militaire qu'ait connue l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette invasion est qualifiée par les observateurs de guerre d'agression contre l'Ukraine, et la Russie est dénoncée par la plupart des pays occidentaux ainsi que par le G7, et par la grande majorité de la communauté internationale. Une série sans précédent de sanctions est progressivement mise en place contre la fédération de Russie, tandis que plusieurs pays, parmi lesquels des États membres de l'OTAN et des États membres de l'Union européenne, apportent leur aide à l'Ukraine attaquée en fournissant notamment du matériel militaire, de la nourriture, du matériel médical et d'importantes aides financières. La solidarité européenne s'exprime également par l'accueil d'une partie des plus de 5 millions de réfugiés ukrainiens, l'autre partie allant en Russie. En préalable aux discussions ou négociations, le gouvernement russe exige le renversement du gouvernement ukrainien, ce qu'il appelle la « dénazification » de l'Ukraine, la dissolution de son armée, la neutralité du pays, la reconnaissance de l'appartenance de la Crimée à la Russie et l'indépendance des deux « républiques populaires » du Donbass dont les séparatistes ne contrôlaient qu'une partie depuis .
De nombreux crimes de guerre pendant le conflit commis par les forces russes sont constatés, notamment des frappes visant délibérément les populations civiles dans les villes encerclées, ainsi que de massacres de civils (comme dans les environs de Kyïv) découverts après qu'elles se sont retirées pour se repositionner à l'est et au sud. Ce repositionnement russe est destiné à conquérir l'intégralité du Donbass et créer une continuité territoriale le long de la côte de la Mer d'Azov, jusqu'à la péninsule de Crimée annexée par la Russie en , voire jusqu'à Odessa et au-delà, pour rejoindre la république séparatiste russophone autoproclamée de Transnistrie.
En Russie, l'invasion est officiellement appelée « opération militaire spéciale ». Dans le cadre de la propagande d'État et du strict contrôle du récit imposé à la population, l'utilisation de plusieurs mots est réprimée par la loi et passible de prison, tandis que les réseaux sociaux sont censurés, tout comme l'ensemble des médias. Plusieurs de ces derniers qui ne sont pas dans la ligne du régime ont dû fermer. La Russie qualifie en outre cette invasion de guerre préventive visant à freiner l'extension de l'OTAN à ses frontières, et ce afin de préserver son intégrité et l'équilibre des forces internationales[75],[76].
En , Vladimir Poutine est poursuivi pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale. Une contre-offensive ukrainienne commencée en échoue en malgré l'arrivée d'équipements militaires occidentaux dont des chars, les Russes ayant construit d'importantes infrastructures défensives. L'armée russe reprend localement l'offensive sur Avdiïvka dont elle s'empare en après le retrait des troupes ukrainiennes. Début , le conflit est considéré être dans une impasse.
↑1,500+ killed in Kyiv Oblast, in formerly Russian-controlled areas,[1] while 89 were killed in Kyiv city.[2] Total of 1,589+ civilians reported killed.
↑(en-US) Michael Schwirtz, « Brent Renaud, an American journalist, is killed in Ukraine », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(ru) Ольга Ившина, « Скачок в потерях России: что известно о погибших в Украине российских военных к середине октября », BBC News Russian, (lire en ligne, consulté le )
↑« Russian losses in the war with Ukraine. Mediazona count, updated », Mediazona, (lire en ligne, consulté le )
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