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Pennales

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Pennales
Description de cette image, également commentée ci-après
Phaeodactylum tricornutum (diatomées pennales raphées) microscopie optique x40
Classification
Empire Eukaryota
Règne Chromalveolata
Division Stramenopiles
Sous-règne Chromista
Division Bacillariophyta
Sous-embr. Diatomeae
Classe Bacillariophyceae
Ordre Pennales

L'ordre Pennales est une subdivision traditionnelle des algues Bacillariophyta, communément appelées diatomées. Les diatomées sont divisées en deux ordres en fonction de la symétrie des valves de leurs parois cellulaires silicifiées, ou frustules: les diatomées centrales, qui sont circulaires avec une symétrie radiale, et les diatomées pennales, allongées avec une symétrie principalement bilatérale[1]. Ce dernier groupe est ensuite subdivisé en diatomées raphidées et araphidées, selon la présence ou l'absence d'un raphé[2].

Le raphé est une fente étroite plus ou moins longue le long de l'axe longitudinal de certaines diatomées pennales. Le raphé joue un rôle essentiel dans la motilité par glissement observée chez certaines diatomées. Seules les espèces mobiles possèdent une raphé permettant un déplacement, probablement via la sécrétion d'une substance muculagineuse qui leur permettrait de glisser sur le substrat[3].

Bien que la plupart des analyses phylogénétiques effectuées sur les diatomées suggèrent que les pennales, contrairement aux centrales, constituent un clade bien soutenu[4], cette classification est basée sur des caractères morphologiques qui sont parfois synapomorphiques. Certaines études appellent à l'utilisation d'une nouvelle classification plus inclusive basée sur le génome de ces diatomées[5].

  1. ↑ Weiqi Fu, Yuexuan Shu, Zhiqian Yi et Yixi Su, « Diatom morphology and adaptation: Current progress and potentials for sustainable development », Sustainable Horizons, vol. 2,‎ , p. 100015 (ISSN 2772-7378, DOI 10.1016/j.horiz.2022.100015, lire en ligne, consulté le )
  2. ↑ J. Patrick Kociolek, S. A. Spaulding et R. L. Lowe, « Chapter 16 - Bacillariophyceae: The Raphid Diatoms », dans Freshwater Algae of North America (Second Edition), Academic Press, coll. « Aquatic Ecology », , 709–772 p. (ISBN 978-0-12-385876-4, DOI 10.1016/b978-0-12-385876-4.00016-5, lire en ligne)
  3. ↑ (en) Metin G. Davutoglu, Veikko F. Geyer, Lukas Niese et Johannes R. Soltwedel, « Gliding motility of the diatom Craspedostauros australis coincides with the intracellular movement of raphid-specific myosins », Communications Biology, vol. 7, no 1,‎ , p. 1–13 (ISSN 2399-3642, PMID 39313522, PMCID PMC11420354, DOI 10.1038/s42003-024-06889-w, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Andrew J. Alverson et Edward C. Theriot, « Comments on Recent Progress Toward Reconstructing the Diatom Phylogeny », Journal of Nanoscience and Nanotechnology, vol. 5, no 1,‎ , p. 57–62 (DOI 10.1166/jnn.2005.007, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ (en) Andrew J. Alverson, Jamie J. Cannone, Robin R. Gutell et Edward C. Theriot, « THE EVOLUTION OF ELONGATE SHAPE IN DIATOMS 1 », Journal of Phycology, vol. 42, no 3,‎ , p. 655–668 (ISSN 0022-3646 et 1529-8817, DOI 10.1111/j.1529-8817.2006.00228.x, lire en ligne, consulté le )
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