Pierre Waldeck-Rousseau | |
![]() Pierre Waldeck-Rousseau (photographié par Eugène Pirou). | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Conseil des ministres français Ministre de l'Intérieur et des Cultes | |
– (2 ans, 11 mois et 16 jours) |
|
Président | Émile Loubet |
Gouvernement | Waldeck-Rousseau |
Législature | VIIe |
Prédécesseur | Charles Dupuy |
Successeur | Émile Combes |
Ministre de l'Intérieur et des Cultes | |
– (2 ans, 1 mois et 16 jours) |
|
Président | Jules Grévy |
Président du Conseil | Jules Ferry |
Gouvernement | Ferry II |
Législature | IVe et Ve |
Prédécesseur | Armand Fallières |
Successeur | François Allain-Targé (Intérieur) Félix Martin-Feuillée (Cultes) |
Ministre de l'Intérieur | |
– (2 mois et 16 jours) |
|
Président | Jules Grévy |
Président du Conseil | Léon Gambetta |
Gouvernement | Gambetta |
Législature | IVe |
Prédécesseur | Ernest Constans |
Successeur | René Goblet |
Sénateur français | |
– (9 ans, 10 mois et 3 jours) |
|
Réélection | 4 janvier 1903 |
Circonscription | Loire |
Député français | |
– (10 ans, 7 mois et 5 jours) |
|
Élection | 6 avril 1879 |
Réélection | 21 août 1881 18 octobre 1885 |
Circonscription | 1re de Rennes (1879-1885) Ille-et-Vilaine (1885-1889) |
Législature | IIe, IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine |
Prédécesseur | Théophile Roger-Marvaise |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre Marie René Ernest Waldeck-Rousseau[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nantes, Loire-Atlantique (France) |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Corbeil-Essonnes, Essonne (France) |
Nature du décès | Cancer du pancréas |
Sépulture | Cimetière de Montmartre |
Nationalité | française |
Parti politique | Républicain radical, puis ARD |
Père | René Waldeck-Rousseau |
Profession | Avocat |
|
|
![]() |
|
Présidents du Conseil des ministres français Ministre de l’Intérieur Ministre des Cultes |
|
modifier ![]() |
Pierre Waldeck-Rousseau, né le à Nantes et mort le à Corbeil-Essonnes, est un homme d'État français. Républicain et libéral, il est principalement connu pour avoir participé à la légalisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau de 1884) ainsi que pour la loi de 1901 sur les associations[2].
En 1899, en pleine affaire Dreyfus, il est appelé par le président Émile Loubet pour former un gouvernement. Représentant éminent des républicains modérés, ministre de Gambetta puis de Jules Ferry dans les années 1880, Waldeck-Rousseau forme un gouvernement de « Défense républicaine », incluant des personnalités de sensibilités différentes, comme le général de Galliffet et le socialiste indépendant Alexandre Millerand.
Son cabinet, qui dura près de trois ans, est le plus long de la IIIe République. Il marque un tournant dans l'affaire Dreyfus et poursuit une politique économique et sociale faite à la fois d'avancées sociales (incarnées en particulier par Millerand) et d'une certaine modération (représentée par le ministre des Finances Joseph Caillaux). Il est soutenu dans l'ensemble par le camp républicain, allant de l'Alliance républicaine démocratique, proche des milieux d'affaires, aux socialistes révolutionnaires, incarnés par Édouard Vaillant et Jules Guesde, qui, s'ils critiquent la participation de Millerand, prônent encore pour un temps l'unification.